
Fig. A. Fleurette regardant passer le Progrès.
[ètre kòm yn vaS ki reɡarde pasé le trê] (loc. verb. BÊT.)
En 1835, par la voix des imaginaires éminences de l’académie de médecine de Lyon (une institution totalement inconnue au bataillon), la science l’aurait affirmé : le train c’est la fin de la civilisation.« La translation trop rapide d’un climat à un autre produira sur les voies respiratoires un effet mortel… L’anxiété des périls constamment courus tiendra les voyageurs dans une perpétuelle alerte et sera le prodrome d’affections cérébrales. Pour une femme enceinte, tout voyage entraînera infailliblement une fausse couche avec toutes ses conséquences » auraient prédit ces savants mystérieux.