
Fig. A. Mamie et sa couverture sentant la naphtaline.
[sɑ̃tiʁ la naftalin] (loc. olf. VIEIL.)
La langue surannée a l’odorat sensible.
Pour elle ça sent le roussi quand les choses s’annoncent mal, le sapin quand le curé accourt, le vécu quand l’expérience parle, les vacances quand les jupes raccourcissent, le poney quand ça fouette, le chacal quand l’haleine dérange, le pâté quand la défaite est proche, le gaz quand les autres s’enfuient, le fennec quand l’odeur insupporte, la chair fraîche quand le vicelard s’active, la cocotte quand trop c’est trop, pas la rose quand ça pue, la poudre quand ça va chauffer, la quille pour le bidasse qui pète zéro…
La suite…