
Fig. A. Si ce soir j’ai envie d’me casser la voix.
[avwar yn vwa de mélékas] (loc. cass. PATRIIIIC.)
En 1989 le poète se rebiffait, crâneur, dans l’une de ses chansons déchirantes qui précisément déchirait (ce sans quoi elle n’aurait pas réellement été déchirante, mais ceci est une autre histoire) les oreilles : si ce soir j’ai pas envie d’rentrer tout seul, si ce soir j’ai pas envie d’rentrer chez moi, si ce soir j’ai pas envie d’fermer ma gueule, si ce soir j’ai envie d’me casser la voix¹, peut-être sans savoir qu’en des temps un peu plus surannés il eût dû trouver une rime un tantinet plus riche pour terminer sur si ce soir j’ai envie d’avoir une voix de mêlécasse.
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