
Fig. A. Georges Washington contemplant son rêve d’Amérique. Détail.


Fig. A. Georges Washington contemplant son rêve d’Amérique. Détail.

Fig. A. Nestor, un Monaco !
“Limonade, café, liqueurs” aurait pu être la devise de la République française tant on la trouve aisément, gravée au fronton d’établissements sis au centre de toute ville ou tout village en ces temps surannés. C’est finalement sa voisine la mairie qui gagnera la partie avec sa (trop ?) lyrique « Liberté, égalité, fraternité », mais ceci est une autre histoire.

Fig. A. Victor Hugo, grand théoricien de la meilleure façon de goupiner à la desserte.
Depuis que l’on a lu les aventures du malheureux Jean Valjean et l’épisode de l’évêque Myriel, l’on sait qu’il vaut mieux ne pas goupiner à la desserte mais que, somme toute, l’expérience peut aussi faire du larron un homme meilleur. Ce tendre goupiner tellement moins violent que voler, barboter, dépouiller, truander, cacherait-il quelques vertus ?

Fig. A. Grain de café triste. Musée de l’Alambic.
Parmi les rituels initiatiques pour marmots dévolus aux aïeux n’ayant plus de comptes à rendre au sérieux, se trouve celui de la première goutte de gnôle, généralement cachée dans un liquide dont l’absorption ne troublera pas la morale parentale qui veille au grain.

Fig. A. La Goulue, première femme à faire postillonner les hommes.
Petit pot de beurre, quand te dépetit-pot-de-beurreriseras-tu ? Je me dépetit-pot-de-beurreriserai quand tous les petits pots de beurre se dépetit-pot-de-beurreriseront.
L’articulation est ardue, certes, mais le contrôle de la production salivaire l’est plus encore. Répétez donc cette phrase à voix haute par trois fois sans le moindre postillon pour prétendre ne pas écarter du fusil.

Fig. A, B, C. Trois humeurs.
Les Français forment un peuple claudiquant. Précisément à l’humeur qui va de ci, de là, toujours prête à s’avérer mauvaise même si elle exerce avec parcimonie cette acrimonie héritée d’avoir été trop gâtée, et souvent guillerette et légère quand vient la saison des robes (légères elles aussi), bref à l’humeur qui boîte.

Fig. A. Préparation de la vinaigrette.
L‘ennui pousse parfois à la création. Et parfois la création pousse elle-même un peu (beaucoup) Mémé dans les orties. La production langagière surannée qui suit est un exemple du genre.

Fig. A. Bouchon de radiateur pour Citroën C4 donnant le bonjour d’Alfred.
Journal illustré quotidien – informations, littératures, sciences, arts, sports, théâtres, élégances – L’Excelsior proposa à ses lecteurs, dès 1910, d’accéder à l’information grâce à l’image en plus du commentaire : une véritable révolution qui allait en plus produire une expression.

Fig. A. Allégorie : moi-je.
Si ce n’est on, dont on dit qu’il est un con sans qu’on ne l’ai jamais pu réellement prouver (mais ceci est une autre histoire), les pronoms personnels singuliers et pluriels font l’objet des premiers apprentissages de la langue, quand bébé bave encore et balbutie mais qu’il va bien devoir apprendre qu’il y a une grammaire en ce bas monde, et que tout nouveau qu’il soit, il n’en est pas exonéré.

Fig. A. Louis XIV et la duchesse de Fontanges avant le souper. Château de Versailles.
Lorsque deux des sept péchés capitaux s’allient pour former un vice encore plus vil, il nous faut appeler au secours la langue surannée pour lui donner un nom. Au secours ! Langue surannée !