Fig. A. Pour bien commencer la journée, un petit vin de France.
Au temps du suranné déjà se trouvent des bons chasseurs et des mauvais chasseurs pistant diverses sortes de gibiers.
Fig. A. « — Veuillez m’excuser très chère, je dois me rendre de ce pas à la Caisse des dépôts et consignations pour une affaire de la plus haute importance ».
Lorsque dans son discours du 9 messidor an V le comte Jean Bérenger prend le taureau par les cornes et évoque « une des mesures les plus urgentes quant à la dette publique : se séparer du service journalier des arriérés, et affecter celui-ci à une caisse d’amortissement », il pose évidemment la première pierre de la Caisse des dépôts et consignations.
Fig. A. Hirondelles en patrouille.
S‘il suffit d’un fil posé entre deux poteaux de bois par l’administration des P&T en charge du déploiement du télégraphe et du service téléphonique pour observer l’hirondelle, c’est beaucoup d’imagination qu’il faut posséder pour en apercevoir les roubignoles.
Fig. A. « Une p’tite piécette m’sieurs dames ? ».
Fig. A. Remplissage d’un formulaire administratif.
Depuis le XIIIᵉ siècle et la création d’un collège par Robert de Sorbon, la Sorbonne incarne la connaissance et la réflexion, quitte à ce que celle-ci se fasse aussi par la contestation et le jet de pavés ou divers objets contondants sur la maréchaussée (mais ceci est une autre histoire).
Fig. A. Petits ramasseurs de crottin de chevaux de bois. 1907, Paris.
Dans la France des années surannées, plus rurale qu’urbaine, on mesure la santé financière d’un propriétaire terrien au volume de fumier trônant devant la porte de son domaine.
Fig. A. Faux-derche à dos de dromadaire.
En l’occurence celui de s’éviter de petites fautes pour mieux s’en permettre de plus grandes.
Fig. A. Ancien cancre affûtant son couteau.
Fig. A. Monsieur et Madame promenant leur fille comme le bœuf gras à l’opéra.
Un usage désormais désuet en notre contrée de France voulait – dans ces temps de crinoline – que les parents choisissent celui¹ à qui ils donneraient leur fille en épousailles, la belle n’ayant pas voix au chapitre avant de prononcer le oui qui scellerait son destin.
