Coûter bonbon [kute bɔ̃bɔ̃]

Coûter bonbon

Fig. A. Un bonbon = une peau de zibeline.

[kute bɔ̃bɔ̃] (loc. verb. CONFIS.)

C‘est l’une des plus vieilles expressions surannées.

Pour aider le lecteur à la situer dans les temps improbables où elle est née, signalons qu’elle est liée à l’économie de troc, quand un marcassin valait une fourrure de zibeline, quand une gravure sur la roche s’échangeait contre de la racine de manioc (si l’auroch était bien dessiné).

Faire le métier de la grenouille [fɛʁ lə metje də la ɡʁənuj]

Faire le métier de la grenouille

Fig. A. Robert (flou) vu par René après quatre tournées. Musée du Balto.

[fɛʁ lə metje də la ɡʁənuj] (loc. alcool. CÔA.)

La grenouille n’est pas qu’un simple batracien qui règne sur la mare aux canards, passant son temps à coasser à gorge déployée pour attirer la blonde qui d’un baiser la fera prince charmant.

Avoir un deuxième bureau [avwaʁ œ̃ døzjɛm byʁo]

Fig. A. Le maréchal Mobutu au bureau.

[avwaʁ œ̃ døzjɛm byʁo] (loc. cong. BIT.)
Loin, très loin de ses cafés plus théâtres que Balto et de son boulevard sanctifié, la langue germanopratine a su trouver dans des contrées qui utilisent le français depuis des temps où il débarqua avec les colons qui le parlaient, de quoi se concocter des expressions aux petits oignons.

Ne pas attacher son chien avec des saucisses [nə pa ataʃe sɔ̃ ʃjɛ̃ avɛk de sosis]

Fig. A. Au marché, chien espérant une saucisse. L’Illustration, Journal Universel, Paris, 1857.

[nə pa ataʃe sɔ̃ ʃjɛ̃ avɛk de sosis] (loc. can. CHARCUT.)

Évagre le Pontique avait tout le temps nécessaire à une réflexion poussée, le bon moine vivant dans le désert de Nitrie peu fréquenté en ce quatrième siècle après JC.

On peut donc lui accorder tout le crédit possible et prendre pour argent comptant les huit passions sources de tous les maux (qui deviendront un peu plus tard les sept péchés capitaux) que l’anachorète détermina après moult débats avec lui-même et peut-être quelques disciples.