
Fig. A. Lapin chasseur au menu.
[mâZé dy lapê] (métaph. CIMET.)
Le lapin est certainement l’animal le plus populaire des expressions surannées tant il est mis à contribution par la langue d’icelles.

Fig. A. Lapin chasseur au menu.
Le lapin est certainement l’animal le plus populaire des expressions surannées tant il est mis à contribution par la langue d’icelles.

Fig. A. Culte de la Saint-Glinglin, fête des augmentations.
En un peu plus de deux mille ans d’exercice de leur sacerdoce, l’église romaine et ses filiales, certaines de ses concurrentes et divers petits cultes exotiques ont eu très largement le temps de produire un nombre honorable de correspondants célestes, commis comme tels du fait de leur remarquable action terrestre¹.

Fig. A. Misha, ours soviétique. 1980.
Sauf à vouloir tout connaître de la vie du cousin-de-la-belle-sœur-du-facteur-marié-avec-la-sœur-du-garagiste-qui-a-réparé-la-voiture-du-plombier-oh-c’était-trois-fois-rien-juste-une-durite-à-changer-etc., il est toujours ennuyeux de se retrouver coincé dans une conversation jacassière.

Fig. A. Un repas en famille et ses discussions sur les conséquences du choc pétrolier et le chômage galopant. Circa 1974.
Elles fleurent bon le suranné ces années soixante-dix, quand notre grand-mère concluait le repas de famille qui s’éternisait dans de pénibles considérations macro-socio-économiques sur les conséquences du choc pétrolier et le chômage galopant d’un définitif : il faudrait une bonne guerre !

Fig. A. Le Pont-Neuf.
Lorsqu’ils posent la première pierre de l’ouvrage en ce 31 mai de l’an de grâce 1578, les frères Androuet du Cerceau ne se doutent pas vraiment que leur Pont-Neuf – qui ne l’est pas encore vraiment – va prendre une grande place dans la langue et qu’il constituera l’une des réponses possibles au fameux comment vas tuyau de poêle de trois cents ans plus tard.

Fig. A. Arsouille à l’échauffement.
Quand elle a le cœur joyeux, la langue surannée plaisante avec le corps en se servant de ses parties pour fabriquer une souriante litote (cf. avec la bite et le couteau) ou une fâcheuse hyperbole (cf. se la tailler en biseau), joueuse qu’elle est.