
Fig. A. Notre-Dame de Paris.
[ne pa atâdre sâ sèt â] (loc. temp. NOT.DAM.)
C‘est au temps qu’il fallut pour construire Notre-Dame de Paris¹ que le langage suranné doit l’expression ne pas attendre cent sept ans.

Fig. A. Notre-Dame de Paris.
C‘est au temps qu’il fallut pour construire Notre-Dame de Paris¹ que le langage suranné doit l’expression ne pas attendre cent sept ans.

Fig. A. Matrone spécialiste de la sauce piquante.
Quand les serpents sifflent sur nos têtes, quand les commères taillent la bavette et des costards qui rhabillent pour l’hiver le premier capitaine de bateau-lavoir venu, le juste verbe impose d’utiliser mettre à la sauce piquante pour camper le propos.


Fig. A. Les grands boulevards, Pantruche.
Il nous faut bien admettre qu’avec ce Chinois dont il était affublé depuis la nuit des temps¹, le verbe polir en a bavé des ronds de chapeau pour se refaire une place dans la langue de tous les jours.
On ne quitte pas d’un claquement de doigt des siècles d’allusion onaniste.

Fig. A. Spécimens de trois pouces de jambes et le trou du cul tout de suite. Musée de la Bêtise.
Certes la langue surannée est avant tout bienveillante, certes elle choie.
Mais elle sait aussi vilipender et faire choir le vilain¹ quand il a trop osé².

Fig. A. Habitante de Schiltigheim.
L‘économie du geste et le port particulier des manchons encombrants qui lui servent de bras caractérisent le glandeur des années surannées, à tel point que son attitude unique fait l’objet d’une expression réservée : avoir des œufs sous les bras.