
Fig. A. Les marchés de Provence.
[mɛtʁ la mɛ̃ o panje] (LOC. MARÉCHÈ. HARCEL.)
Certaines expressions françaises naissent de la poésie des faubourgs, d’autres de la noblesse des salons où l’on cause.

Fig. A. Les marchés de Provence.
Certaines expressions françaises naissent de la poésie des faubourgs, d’autres de la noblesse des salons où l’on cause.

Fig. A. Avoir du chien et avoir un chien.
Avoir du chien est l’une de ces expressions dont le sens ne se dévoile pas immédiatement, surtout lorsqu’on sait que l’animal qu’elle inclut n’a rien à voir avec l’un de nos 50 millions d’amis. Et ce n’est pas plus mal compte tenu de l’odeur de certains d’entre eux après une balade pluvieuse, mais ceci est une autre histoire.

Fig. A. Ceci n’est pas un bouquet de roses (mais un importun éconduit).
Expression délicieusement fleurie des temps surannés, envoyer sur les roses consiste en l’art subtil de se débarrasser avec élégance et fermeté d’un importun qui ne saisit ni les regards appuyés, ni les yeux levés au ciel, ni les silences éloquents.

Fig. A. Amis se graissant la patte.
Parmi les nombreuses expressions françaises qui évoquent les rouages invisibles du pouvoir, se graisser la patte occupe une place de choix. Elle résume en une image aussi parlante que collante ce petit coup de pouce bien huilé qui permet à certains d’avancer plus vite que d’autres.

Fig. A. Chausse-pied.
Dans l’arsenal des expressions que nous ont léguées les anciens qui ne faisaient pas dans la dentelle, régler ça au chausse-pied occupe une place de choix, quelque part entre forcer comme un âne et y aller à la truelle.

Fig. A. Montmartre.
Il est des mots anodins qui, sous des airs innocents et quasi enfantins, dissimulent des intentions nettement moins candides.