Fig. A. L’accord de l’adjectif et du participe passé.
[ladʒɛktif sakɔʁd ɑ̃ ʒɑ̃ʁ e ɑ̃ nɔ̃bʁ] (règl. GRAMM.)
Une récente prise de bec avec quelque féministe de mauvaise humeur et de bas étage sur la règle d’accord en genre et en nombre d’un épithète ou d’un adjectif avec le nom auquel il se rapporte et celle du participe passé (vous savez le truc compliqué placé avant/après) m’a fait me poser la question du suranné de la règle susnommée.
Le bel homme me le pardonne comme je le prends pour un mot, mais ce coquin pétillant de Jean d’Ormesson est parmi les humains les plus délicieusement surannés qui soient. Je ne vous ferai pas la bio du gonze, ni sa retape politique, pas plus que sa vie-son œuvre, vous avez accès à Wikipédia si besoin est. Ce qui compte tout à l’heure est de savoir comment fait Jean Bruno Wladimir François pour, à quatre vingt-dix balais révolus, conserver une telle foi en notre époque. Eh bien, tenez-vous à la rambarde, il est tout simplement convaincu que « ce n’était pas mieux avant », évitant ainsi de basculer coté ringard, has-been, tocard, vieux con. Jean d’O est un mec venu d’hier qui vit dans l’époque d’aujourd’hui. Avec sa verve son ton et ses aigus, ses vestes impeccables et ses manières d’hier, son œil qui frise quand il voit un jupon, le d’Ormesson est un gentil fripon, bref l’incarnation du suranné.