Catégorie : Sports

[èr kliNòtâ] (lette. alpha. 18.)

L‘alphabet araméen est suranné, sans discussion. Le copte itou. Et que dire du nubien, du runique et du phénicien !

Tous comportent des caractères que l’on identifie comme surannés au premier coup d’œil. Ce qui est nettement plus complexe à envisager – mais votre encyclopédie préférée va vous y aider – c’est cette forme de désuétude liée à une lettre de l’alphabet latin couramment usitée.

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[dɔnɛ alwɔo] (marq. dép. BJÖR.)

Frêne blanc, petit tamis. Avec ça on peu vaincre à Roland Garros. Depuis 1934 d’ailleurs, date à laquelle le Belge Émile Couvin se lance dans la fabrication de sa première raquette, c’est ce bois dur et élastique issu de ces immenses arbres qui compose toute sa production, dont la désormais intronisée surannée Donnay Allwood.

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[Syt a larjèːr] (exclam. TOUR.)

Il est des expressions désuètes « à cycle ». Non qu’elles concernent le cyclisme mais plutôt vivent-elles selon un cycle de résurgence et de disparition. Cela dit elles peuvent concerner le cyclisme. Ce qui est d’ailleurs le cas de celle que nous sortons de sa naphtaline en ces lignes.

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[kôdÿir kòm fâZjo] (exp. nomin. FIA)

Juan Manuel Fangio était l’un des plus grands pilotes de l’histoire automobile. Champion du monde de Formule 1 à cinq reprises il a marqué le sport mécanique et ses sorties de virage sans frôler l’extérieur du circuit comme le notait Enzo Anselmo Giuseppe Maria Ferrari, font partie de son style.

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[pusé le kòSònè] (gr. verb. PÉTANQ.)

Il y a plusieurs sujets majeurs avec lesquels on ne plaisante pas dans l’hexagone.

Et l’on est d’autant moins dans la galéjade que lesdits sujets fournissent à la langue surannée des expressions ensoleillées ou du moins gouleyantes. Ainsi tout ce qui touche de près ou de loin à la pétanque est sacré.

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[a tut bèrzêɡ] (exp. rap. VIT.)

Si un jour l’encyclopédie raisonnée (et diablement raisonnable) que voici vous avait annoncé que vous parlez patois picard, oui vous les surannés, vous en seriez restés cois, dans le meilleur des cas.

Ami Picard, toi qui nous lis, ne sois pas offensé, car tu le sais : tu as un accent prononcé. Il est ta signature sonore et seuls tes cousins du Nord savent amplifier ces onomatopées qui se déclament bouche bée.

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[kurir la prétâtèn] (loc. ver. SPOR.)

C‘est un nom commun étrange, unique, presque inusité mais pas pour autant inutile. Il compose une désuète expression qui pourrait prendre une bien truculente tournure si elle devait se lire à l’aune moderne des exploits télévisés en épisodes des femmes de la génération Y.

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[suple kòm ê vèr de lâp] (expr. pop. PLATO.)

Il va nous falloir éclairer cette définition à la lampe à pétrole pour bien la comprendre. Autant dire que pour les modernes illuminés à la diode électroluminescente (ou Led) c’est un monde empli d’ombres inquiétantes qui se fait jour; oui, l’image est osée mais notre sacerdoce suranné est de braver.

Attention, il y a du mythe de la caverne dans ces lignes : de l’accession à la connaissance, de la transmission de cette connaissance. Trêve de forfanterie, avançons vers la lumière.

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[remètre le faktër syr le vélo] (loc. adv. P&T)

Qu’il soit X ou Cheval, ou plus classiquement représentant des P&T, le facteur est l’un de ces êtres en uniformes qui font le prestige de la chose publique et la fierté de l’Administration à la française. Cocorico !
Ce colporteur des bonnes et moins bonnes nouvelles, a su depuis 1477 et la création des relais de poste par Louis XI, tisser avec la nation reconnaissante un lien indéfectible de confiance et de proximité¹.

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[pédalé dâ la semul] (gr. verb. COUS.)

Voir :

Pédaler dans la choucroute