
Fig. A. 神奈川沖浪裏.


Fig. A. 神奈川沖浪裏.

Fig. A. Clients évaluant l’article avant de se décider à consommer.
Le poissonnier hâbleur clamant qu’il est beau son poisson, qu’il est frais son poisson, le maraîcher bramant que sa salade est verte quand celui du stand d’en face lui réplique haut et fort que chez lui elles sont belles ses tomates, elles sont belles, nous induiraient en erreur si nous les prenions en exemple.

Fig. Affection du poignet causée par un agacement excessif du sous-préfet. Fac. médec. Paris.
Les rédacteurs du décret no 64-260 du 14 mars 1964 portant statut des sous-préfets n’ont pas pensé à tout.
Pourtant les vingt neuf articles ont été rédigés sur le rapport du Premier ministre, du ministre d’État chargé de la réforme administrative, du ministre de l’intérieur, du ministre des finances et des affaires économiques et du secrétaire d’État au budget.

Fig. A. Enlarge your Popaul.
Échappant par on ne sait quel miracle à la censure, en 1975 le gourmand Pierre Perret nous chante en souriant que tout tout tout, nous saurons tout sur le zizi, le vrai le faux, le laid le beau, le dur le mou qui a un grand cou, le gros touffu, le p’tit joufflu, le grand ridé le mont pelé, tout tout tout tout, il nous dira tout sur le zizi¹.

Fig. A. Jambon, andouille et saucisses.
Selon certains experts reprenant l’expression de Kipling, il s’agirait « du plus vieux métier du monde »¹. Nous laisserons aux savants leur interprétation sur les origines de la tarification de l’usage du corps, et nous bornerons à examiner ici ce que la langue surannée a su composer pour exprimer la prostitution féminine.

Fig. F. Frites chaudes dans leur cornet de papier journal traditionnel. Courtesy from The French fries museum, NY.
La frite à dorer¹, Chez Michel et Véronique¹, Tutty Friterie¹, Frank Frites & Burgers¹, La Frite Rit¹, sont autant d’établissements réputés (dans leur quartier voire plus loin) pour leur savoir-faire en cuisson de bâtonnets de pomme de terre puis assaisonnement en sel et accompagnement en sauce ketchup, moutarde, mayonnaise.

Fig. A. Abat-jour au ras de l’ampoule.
Protéger les yeux de l’éblouissement : telle est la fonction première de l’abat-jour; la secondaire étant l’apport d’une preuve de bon goût et d’un indéniable sens de la décoration d’intérieur qui resteront cependant une autre histoire en ces lignes. Demeurons donc primaires et attachons-nous à cet accessoire qui préserve la vue d’une lumière trop intense qui pourrait lui causer des dommages.

Fig. A. Loup y es-tu ?
Depuis Plaute et sa Comédie des ânes (-195 av. JC), l’on sait que homo homini lupus est.
Pline l’Ancien, Rabelais, Agrippa d’Aubigné, Francis Bacon, Hobbes, Schopenhauer, Freud n’ont fait que reprendre cette pessimiste locution pour la mettre à leur sauce, confirmant cependant le caractère agressif de leurs contemporains humains. Et ce faisant, d’un loup qui n’avait rien demandé.

Fig. A. Napoléon Bonaparte et son fameux geste des bonbons qui collent au papier. Musée d’Ajaccio.
Si les premiers bonbons datent du XIIᵉ siècle et du retour des Croisés avec la canne à sucre à défaut de Graal, il faudra attendre le XIXᵉ siècle et la mise au point de l’extraction industrielle du sucre de betterave en 1811 par Benjamin Delessert et Jean-Baptiste Quéruel pour lancer véritablement l’histoire de la friandise sucrée.

Fig. A. La chambre nippone, distinguée lors de l’exposition universelle de 1900. Musée Marthe Richard.
Au 12 de la rue Chabanais dans le 2ᵉ, à quelques pas du Palais Royal et à quelques mètres de l’ancien Opéra de la rue de Richelieu, on trouva de 1878 à 1946 l’un des plus luxueux lieux de luxure tarifée, fondé par Alexandrine Jouannet dite Madame Kelly. La trentaine de protégées de celle qui précéda Madame Claude dans la carrière y prodiguait réconfort à tout ce qui comptait en haut lieux, du ministre à l’ambassadeur en passant par le banquier et le prince.