[avwar la pwaNé dâ la valiz] (Gên. BONNET.)
Au cours de ses pérégrinations et tentatives d’innovation, la mode vestimentaire a parfois produit des élucubrations qui questionnent encore aujourd’hui le chercheur.
Au cours de ses pérégrinations et tentatives d’innovation, la mode vestimentaire a parfois produit des élucubrations qui questionnent encore aujourd’hui le chercheur.
Sous les latitudes de la Belle province se sont créées des expressions que la mère patrie française a souvent tenté de récupérer, hors prononciation évidemment tant leur tonalité nasale et chantante est impossible à reproduire pour le natif de Loches ou de Montauban (mais ceci est une autre histoire).
Le baudet a le pied sûr. C’est sûr. Et c’est d’ailleurs pour ça qu’on lui confie tout ce qu’il faut porter, certain qu’il n’ira pas se vautrer au premier caillou capricieux venu se glisser sous son sabot.
L‘art d’envoyer paître le pénible a depuis des lustres fait l’objet d’une attention toute particulière du langage.
S‘il est une caractéristique identifiable des années surannées c’est bien celle de l’ordonnancement capillaire, que celui-ci soit laissé à la libre appréciation du Flower Power et de ses hérauts hippies, à la rigidité millimétrée par le règlement du 1er RPIMa, conscription oblige, ou à l’expertise maniérée du pommadin du quartier.
Du bruit que font celles des barbares marchant au pas de l’oie à celles de foin au cœur desquelles il est pour le moins agréable de faire la sieste en passant par celles de sept lieues, les bottes occupent une place de choix dans le bréviaire suranné.
S‘il est probable que le maquillage bariolait déjà les corps et les visages des décorateurs pariétaux¹ de ce qui n’était pas encore la Dordogne en ces temps d’avant le calendrier ab Urbe condita,
Aussi étrange que cela puisse paraître, l'anglais a su contribuer au langage suranné.
La langue de l’Anglois mâtinée des apports de celle de ses cousins chercheurs d’or et zigouilleurs d’Indiens du nord de l’Amérique peut, en de rares occasions, apporter une contribution au parler désuet.
Si l’on en croit le langage suranné et ses adages sentencieux, l’habit ne ferait pas le moine mais plutôt la bru.
Si c’est originaire de la Belle Province c’est nécessairement suranné puisqu’en cette terre résonne la langue française du XVIIᵉ (avec quelques inflexions et évolutions évidemment, mais ceci est une autre histoire).