

Se calmer et boire frais à Saint-Tropez [se kalmé é bwar frè a sêtròpé]

Fig. A. L’Échanson – Allégorie de la Tempérance. Theodore Rombouts vers 1625-1632.
[se kalmé é bwar frè a sêtròpé] (loc. ciné. PROVEN.)
La critique de mœurs et l’observation acérée des travers de leur époque par les concepteurs spontanés de la langue surannée a souvent fait éclore de savoureuse expressions au succès certain avant de chuter dans l’abîme oublieux.

En ces temps surannés où le Père Noël ne passe qu’une fois qu’on est couché, il faut attendre le lendemain matin du réveillon pour découvrir son cadeau. Si on a été sage, évidemment…
Voici le classement officiel des cadeaux de Noël surannés, ne répondant à aucune norme de sécurité mais faisant vachement plaisir.
Faire sa sucrée [fèr sa sykré]

Fig. A. Madeleine de Scudéry, une sacrée sucrée.
[fèr sa sykré] (loc. sacch. PRÉCIOS.)
Si l’une des expressions ultimes de la virilité¹ consiste à faire savoir que l’on n’est pas en sucre (notamment en cas d’épisode pluviométrique majeur et de refus d’utilisation du parapluie), on retrouve paradoxalement du saccharose dans l’expression de la pose affectée que prendra la mijaurée dans son rôle, attitude féminine par essence².
