Fig. A. Pâtissier fourrant la galette.
Si elle célèbre une fois par an l’arrivée des rois mages en l’étable où babille alors un nouveau né qui marquera durablement son siècle et les suivants (mais ceci est une autre histoire), la galette est aussi utilisée quotidiennement dans diverses expressions en ces temps marqués du sceau d’une créativité linguistique effrénée.
L’enfant des années surannées n’est pas roi, aussi ne choisit-il pas sa vêture. Son accoutrement – le plus souvent oppressant – est dicté par des considérations esthétiques et pratiques uniques dans l’histoire de la mode. Le classement officiel du Top 10 des vêtements surannés rend compte de ces particularités.
Fig. A. Femmes à bottes. Circa 1965.
Du bruit que font celles des barbares marchant au pas de l’oie à celles de foin au cœur desquelles il est pour le moins agréable de faire la sieste en passant par celles de sept lieues, les bottes occupent une place de choix dans le bréviaire suranné.
Fig. A. La poudre de Sarah Bernhardt pour se maquiller comme une voiture volée.
S‘il est probable que le maquillage bariolait déjà les corps et les visages des décorateurs pariétaux¹ de ce qui n’était pas encore la Dordogne en ces temps d’avant le calendrier ab Urbe condita,
Fig. A. Alphonse, just a gigolo.
Parution phare des années surannées, Pif gadget tenta bien d’éduquer la jeunesse à grands renforts d’aventures de Rahan le rouge, Dicentim le trotskiste, Placide et Muzo les deux Mao, Totoche l’anarchiste. Mais il réussit surtout à conquérir le cœur des lecteurs grâce à ses gadgets géniaux.