Patachonner dans sa tête [pataSòné dâ sa tèt]

Fig. A. Patachon.

[pataSòné dâ sa tèt] (loc. raison. BÊT.)

Si la vitesse en quoi que ce soit, et singulièrement en déplacement, n’était pas une condition d’exécution dans les temps surannés, le mou du genou, le lent en tout, n’en était pas pour autant loué.

Être un chanteur de la chapelle Sixtine [ètr û Sâtër de la Sapèl sikstin]

Fig. A. La chapelle Sixtine. Détail des attributs d’Adam.

[ètr û Sâtër de la Sapèl sikstin] (loc. dépréciat. EUNU.)
En avoir ou pas s’avérant – après étude – être la préoccupation de l’homme depuis son expulsion du jardin d’Eden où la question ne se posait pas, il semble que ce soit très rapidement que l’absence testiculaire ait été considérée comme négative.

Filer le traczir [filé le trakzir]

Filer le traczir

Fig. A. Garde chiourme.

[filé le trakzir] (loc. arg. TROUIL.)

Peut-être pour conjurer la peur, plus certainement pour échapper à une immédiate compréhension qui ferait passer pour un pleutre, la langue surannée a-t-elle créé ce suffixe en -zir qu’elle additionne au trac (entendu comme un diminutif de trouille) et aboutit à filer le traczir.

Une légende romantique et tenace veut qu’il ait été interdit d’interdire dans les temps surannés. Il n’en est rien.

 

Les enfants se voyaient privés de bien des choses selon des préceptes souvent obscurs dont nous livrons ici le classement officiel et dévoilons les fourbes motivations.

Se faire la malle [se fèr la mal]

Se faire la malle

Fig. A. Homme se préparant à se faire la malle.

[se fèr la mal] (loc. voyag. VUITT.)
Quelques centaines d’années avant que ne débute le temps compté selon la date de naissance d’un enfant de charpentier (qui n’était pas vraiment son père mais ceci est une autre histoire), les hommes possédaient déjà des malles pour y cacher leurs trésors.

Quiz Suranné spécial train [kiz]

L’univers du train a donné de nombreuses expressions surannées. Les connaissez-vous vraiment ?

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