Chapeau l’artiste [Sapo lartist]

Chapeau l'artiste

Fig. A. Artiste avec chapeau.

[Sapo lartist] (loc. exclam. COMPLIM.)

Longtemps avant que ne soient célébrés en chanson les Bretons et leurs chapeaux ronds, le chef était-il couvert afin de le protéger du soleil, des intempéries ou des mauvais coups toujours ennuyeux à prendre dessus.

Chercher castille [SèrSé kastij]

Fig. A. Preux chevalier s’en allant chercher castille.

[SèrSé kastij] (loc. médiev. QUER.)

ndubitablement présente dans le trio de tête des divertissements de l’homme (avec la bagatelle et l’apéro), la passe d’armes a marqué le langage et essaimé de-ci de-là des morceaux de son acerbité en sus de lambeaux de barbaque des vaincus.

Feu orange [fö òrâZ]

Fig. A. Feu de signalisation Saunier Duval Frisquet, 1938.

[fö òrâZ] (obj. rout. SIGNAL.)

Chaque époque, chaque lieu, possède une odeur; inoubliable.

Ciel mon mari [sjèl mô mari]

Fig. A. Ciel mon mari !

[sjèl mô mari] (loc. exclam. AMAN.)

C‘est le théâtre de boulevard, avec toute la puissance du rire qu’il déclenche, qui a promu l’expression au firmament des exclamations à pousser en cas d’irruption d’un époux dans une pièce du logis où sa femme se voit présenter les hommages d’un bellâtre godelureau : ciel mon mari !

Trouver la fève au gâteau [truvé la fèv o ɡato]

Fig. A. Un laid ayant trouvé la fève au gâteau.

[truvé la fèv o ɡato] (loc. dépréc. DÉSIGN.)

Nul besoin d’être Jérémie (celui qui écrivit un bouquin portant son nom et prédisant plusieurs catastrophes) comme dirait le poète, pour comprendre l’origine de trouver la fève au gâteau.

Trônant au milieu du salon, la télévision fut pendant les années surannées le seul écran de la maison. S’y jouaient à heure fixe des émissions (dite « de télé ») dont voici le classement officiel établi à partir de trop de données pour qu’elles soient exposées ici.