Au temps où Berthe filait [o tâ u bèrte filè]

Fig. A. Berthe au grand pied.

[o tâ u bèrte filè] (loc. nostalg. AVAN.)

Bertrade de Laon, plus connue sous le sobriquet de Berthe au grand pied¹ depuis la parution de Li roumans de Berte aus grans piès, poème du ménestrel Adenet le Roi relatant sa vie, n’imaginait certainement pas que sa maîtrise du fuseau et de la quenouille contribuerait à créer une expression par essence surannée puisqu’elle se réfère au bon vieux temps.

Des années surannées il demeure caché quelque part le souvenir d’une odeur, d’un parfum, d’un fumet. Le Top 10 des odeurs surannées vous propose de retrouver dans son classement officiel celles qu’il suffit de croiser une seconde pour que resurgissent tant de choses.

Recevoir un baiser de Poséidon [resevwar ê bézé de pozéidô]

Recevoir un baiser de Poséidon

Fig. A. Poséidon séduisant une donzelle avant de l’embrasser.

[resevwar ê bézé de pozéidô] (loc. grec. SCAT.)

Fils de Cronos et de Rhéa, frère de Zeus, Hadès, Déméter, Héra et Hestia, soit une sacrée smala, Poséidon se réfugie très tôt au fond des mers pour y buller peinard sans pour autant que sa popularité auprès des Grecs ne l’abandonne.

À plus dans le bus [a ply dâ le bys]

À plus dans le bus

Fig. A. Ce n’est qu’un au revoir.

[a ply dâ le bys] (salut. cord. REVOI.)

Les poètes régnaient alors en maîtres, comblant de leurs rimes aux richesses parfois discutables un peuple qui aimait les lettres plus que les chiffres et la rentabilité.