Trompe-oreilles [tʁɔ̃pəɔʁɛj]

Trompe-oreilles

Fig. E. Ceci n’est pas un trompe-oreilles.

[tʁɔ̃pəɔʁɛj] (gr. n. EXP.)
Trompe-oreilles n’est ni un nom simplet destiné aux enfants pour désigner l’éléphant, ni un surnom imagé pour Rocco Siffredi qui pourtant possède de belles oreilles.

MaronSui’s® [maʁɔ̃sɥis]

Fig. A. Marronniers des Tuileries n’entrant pas dans la composition du MaronSui’s®.

[maʁɔ̃sɥis] (n. pr. MARQ. DEP.)
Tu en as mangé, tu es suranné. J’en ai mangé. Du… ? Du… Du MaronSui’s® !

Comment ça « pas suranné » ? Enfin l’ami, la crème de marrons de l’Ardèche ça date de 1885 ! Il te faut quoi pour faire plus suranné ?

Être Fanny [ɛtʁ fani]

Fig. A. Joueurs de pétanque, Marseille.

[ɛtʁ fani] (adj. PETAN.)

Être Fanny c’est se prendre une raclée, une vraie, une de derrière les fagots. Selon qu’elle s’applique à la pétanque, au baby-foot ou à toute autre activité humaine de compétition, le score diffère sauf en un point : le zéro.

Pointé.

La rate au court-bouillon [la ʁat o kuʁtbujɔ̃]

La rate au court-bouillon

Fig. A. Rat des champs sans soucis.

[la ʁat o kuʁtbujɔ̃] (loc. ARG. CUIS. MEDEC.)
La rate est à la fois la femelle du rat et un organe situé dans l’hypocondre gauche qui joue un rôle important dans la production des éléments du sang (j’ai fait un copier/coller car mises à part les soirées étudiantes je n’ai pas fait médecine).

Le bottin [anɥɛːʁ]

Fig. A. Pile de bottins attendant un suspect. Musée du 36 quai des Orfèvres.

[anɥɛːʁ] (n. com. PTT)

Le bottin (ou annuaire des abonnés au service de téléphone à domicile) était un accessoire très cher à deux institutions majeures des années surannées : les PTT et le 36 Quai des Orfèvres.

Toutes deux en déplorent grandement la mise en surannéité.

Comment vas tuyau de poêle ? [kɔmɑ̃ va tyjo də pwal]

Comment vas tuyau de poêle ?

Fig. A. Mécanisme comique sophistiqué aboutissant à comment vas tuyau de poêle.

[kɔmɑ̃ va tyjo də pwal] (loc. CALEMB.)

Il existe dans le monde du gag des formules proches du magique qui auront transporté au firmament du rire et de la poilade d’entières générations surannées quand ne sévissait pas encore le comique d’émission crochet à la syntaxe spontanée et au texte bâclé¹.