Remettre le couvert [remètre le kuvèr]

Remettre le couvert

Fig. A. Un premier service avant de remettre le couvert.

[remètre le kuvèr] (loc. olé. SEX.)

Arts de la table et bonnes manières règnent en maîtres en ces temps désormais surannés où l’on dit encore bonjour à la dame sans mettre ses doigts dans son nez. Plus encore, la politesse considère alors de bon goût de remettre le couvert lorsque tel prétendant est allé présenter ses hommages à Madame la marquise et que cette dernière semble satisfaite mais non repue par la galanterie.

Marcher comme les affaires de la ville [marSé kòm léz‿ afèr de la vil]

 

Fig. A. Une ville.

[marSé kòm léz‿ afèr de la vil] (lit. iron. DÉCONN.)

Quand c’est poussif, que ça hoquète du moteur ou que ça tousse dans l’action, quand ça déconne bicause magouille, quand ça s’égare dans le zig et un peu dans le zag, le langage de mamie fait dans la comparaison citadine en prétendant que ça marche comme les affaires de la ville.

Être plus près de La Pomme que de Saint-Marcel [ètre ply prè de la pòm ke de sêmarsèl]

Fig. A. « Un pastis Olive par jour empêche d’être plus près de La Pomme que de Saint-Marcel, con ».

[ètre ply prè de la pòm ke de sêmarsèl] (loc. médic. MALAD.)

Siméon Bar-Yonah, plus connu sous le nom de Pierre, apôtre de profession qui sera canonisé suite à ses démêlés avec Néron (mais ceci est une autre histoire), a légué son patronyme à de nombreux lieux rapprochant généralement le mortel de l’éternel.