
Fig. A. L’art de boire une grenadine à la paille.

Fig. A. L’art de boire une grenadine à la paille.

Fig. A. Papier triple épaisseur. Musée P&G.
Que ne faut-il pas inventer pour exprimer dédain voire mépris ! Quand s’en tamponner le coquillard ne suffit plus, quand en toucher une sans faire bouger l’autre n’est pas assez clair, quand s’en battre les c******* avec une pelle à tarte est trop vulgaire, il ne demeure plus qu’une seule expression : se torcher le cul avec des pierres plates.

Fig. A. Louis Pasteur, inventeur du lavage de bouche au savon.
Si l’on employait alors des tournures, mots et expressions depuis devenus désuets, il n’était pas pour autant question en ces temps surannés d’utiliser un langage ordurier. L’on trouvera d’ailleurs dans les pages nombreuses de cette noble encyclopédie tout le nécessaire à l’insulte non vulgaire.

Fig. A. Le dahu, in Physiologus. Edition unique.
Dans la longue liste des animaux plus ou moins surannés, du tyrannosaure – dont nous devrions chaque jour remercier la météorite extinctrice car il est à peu près certain qu’il aurait fait de nos pauvres carcasses un amuse-bouche s’ils les avaient croisées – au dodo qui est désormais une bière qui se boit à l’ombre de la case puisqu’on a mangé le dernier, il en est un qui figure depuis peu.

Fig. A. Triboulet préparant une saillie. Gravure de J. A. Beaucé et Georges Rouget.
Rares sont ceux qui pouvaient appeler le roi de France « mon cousin ».
Louis XII et François 1er – ce sont les deux concernés par la cousinade en question – ne se montraient pas bons princes lorsqu’un vilain en venait à moquer leur rang qui plus est en invoquant un improbable lien du sang.

Fig. A. Starlette d’une discrétion de violette. Doc. Festival de Cannes
La langue surannée est toujours présente lorsqu’il s’agit de donner dans l’outrance (et parfois dans l’outrage).
Par exemple, les pages de cet ô combien modeste dictionnaire raisonné des mots surannés et expressions désuètes (des centaines de définitions rigoureuses en bidules, littératures, sciences, langues, arts, sports, pensées & élégances à l’intérieur) regorgent d’intempérances et d’emphases prêtes à décrire les emportements de l’âme et de l’humeur.