Y aller comme une corneille qui abat des noix [i alé kòm yn kòrnèj ki aba dé nwa]

Y aller comme une corneille qui abat des noix

Fig. U. In Les Oiseaux. © Universal Pictures.

[i alé kòm yn kòrnèj ki aba dé nwa] (loc. verb. GAUSS.)

Certaines espèces adorent casser les noix. C’est notamment le cas de la plupart de celles qui figurent dans la classification du congrès ornithologique international sous le genre corvus qui regroupe la corneille à bec fin, la corneille à bec blanc, la corneille à tête brune, la corneille mantelée, la corneille des Célèbes, la corneille du Mexique et d’autres de leurs congénères.

Avoir des oranges sur la cheminée [avwar déz- òrâZ syr la Seminé]

Fig. Q. Cadeau de Noël. Musée Cosette.

[avwar déz- òrâZ syr la Seminé] (loc. verb. ROBER.)
SYN. Y avoir du monde au balcon

Ami djeuns’, voici de quoi moucher le vieux con suranné de la Belle Époque qui te serinera une fois de trop avec la profusion de biens à ta disposition pour tes loisirs et ton insatisfaction patente devant un Wifi bredouillant, quand lui « n’avait qu’une ou deux oranges à Noël et qu’il en était heureux. Ah, il les revoit, là, posées sur la cheminée… ».

Marchand d’orviétan [marSâ dòrvjétâ]

Marchand d'orviétan

Fig. D. Marchand d’orviétan faisant l’article devant un parterre de malades.

[marSâ dòrvjétâ] (n. com. PHARMA.)

Nous devons à Jérôme Ferrante, apothicaire de pacotille originaire d’Orvieto (Italie), le breuvage guérisseur de tout (gale, peste, goutte, vérole, rougeole, etc.) qui donna naissance à la fameuse expression désignant tout charlatan vendeur d’impossibles solutions : marchand d’orviétan.

Jouer la grande scène du 2 [Zwé la ɡrâd sèn dy dö]

Fig. A. Acte IV, scène 2. « Les chaussettes orphelines ».

[Zwé la ɡrâd sèn dy dö] (expr. théât. SC. II)

Depuis votre talentueuse interprétation du Bourgeois gentilhomme en classe de 6ᵉB (avec Madame Freyssinet, la prof de français), vous savez que la structure classique d’une pièce de théâtre se compose en cinq actes (parfois en trois).