O tempora, o mores

Je me rends compte que le concept de surannéité tel que défini en 1602 par l’Assemblée Constituante de la Langue française est complexe à assimiler dans toute sa subtilité. Afin de permettre au plus grand nombre de mes lecteurs d’accéder aux faveurs du langage suranné, je publie ici une synthèse schématique de la fameuse théorie « o tempora, o mores » développée en 1962 par le MIT¹ qui en reprend l’essentiel. Cette courbe² nous montre les différentes phases de vie orale et écrite d’un mot depuis son accession au langage courant jusqu’au déclin du comment que tu causes toi, en passant par son apogée surannée.

Surannéité O tempora, o mores

Dessin original de la Courbe o tempora o mores, Archives Nationales, Lot XV5 III 3e. (inventaire 1978)

¹Professor T.H. Hughes « Suranneism and oneagain bistoufly from the Middle-Age til today », sept. 1962
²Dessin original de la Courbe o tempora o mores, Archives Nationales, Lot XV5 III 3e. (inventaire 1978)

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