
Fig. A. Before Elvis has left the building.
Fig. A. Before Elvis has left the building.
Fig. A. Disques en train d’être rayés.
Longtemps avant que les travaux d’Alois Alzheimer ne fassent passer son nom à la postérité en le donnant à la perte de capacités des anciens¹, le radotage de grand-maman qui perdait un peu la boule en ressassant à l’envi ses aventures du bon vieux temps faisait facilement l’objet d’une remarque discographique : le disque est rayé.
Fig. A. Maladroit à la main gauche bandée.
Fig. A. La grande parade du cirque.
L‘échantillon burlesque des clowns, la démonstration de force des acrobates, l’avant-goût de la férocité des fauves de la ménagerie, l’entre-aperçu de cette attraction unique au monde venue spécialement des Amériques, sont offerts aux habitants ébahis par les saltimbanques lors de leur parade pré-spectacle.
Fig. A. Notaires à l’enterrement de l’un de leurs collègues.
Fig. A. Poussin congédié.
On se fait généralement engueuler comme du poisson pourri avant d’avaler son poussin, expression dont la construction laisse présager un triste sort pour la bestiole à plume (qui plus est sans préciser si elle était encore vivante au moment de l’ingurgitation). D’où une certaine surprise à l’usage.
Guignol n'est pas celui qui fait le mieux le Guignol puisqu'il s'agit de faire le clown.
Fig. A. Chibroc corrigeant Gnafron.
Attention ! Derrière toi ! Le gendarme !
Qu’il soit né gone de la Croix-Rousse, poulbot de la rue Lepic, minot du Panier ou drôle de n’importe où, l’enfant des années surannées l’a hurlé. À s’en époumoner. Parce que Gnafron n’a pas mérité de finir en prison pour cause de tronche rougie au Beaujolais ou quelque autre peccadille.
Fig. A. La Joconde : une belle histoire de fion.
Généralement complices, l’argot et la langue surannée peuvent en de rares occasions s’opposer et tirer chacun dans leur sens, au risque de s’abîmer l’un et l’autre et de laisser un boulevard à la novlangue start-upienne.
Fig. A. Ouvrage des premiers peintres.
Des grottes dordognaises aux murs des palais en passant par les plafonds des chapelles consacrées, le peintre a fourbi ses doigts, ses pinceaux, ses couteaux, pour rendre compte avec tout son talent des rêves et vicissitudes des années surannées.
Fig. A. Et un, et deux, et trois-zéro.
Une lecture rapide du chant national adopté lors de la séance de la Convention nationale du 26 messidor an III (14 juillet 1795), dit La Marseillaise, pourrait laisser penser que « Allons ! Enfants de la patrie ! Le jour de gloire est arrivé » signifie que ça y est, depuis le temps qu’on vous le promet, c’est parti mon Kiki, c’est parti pour la gloire.