Catégorie : Faits divers
— Écrire mort aux vaches sur les vespasiennes n'empêche pas de changer l'eau des olives. ❞
Comme à la cour le jeûne de Carême [kòm a la kur le Zön de karèm]
[kòm a la kur le Zön de karèm]
Si le non respect d’une instruction réglementaire n’a pas attendu la modernité pour exister, il faut ici souligner que le fraudeur d’hier avait au moins l’obligeance d’user d’une expression soutenue pour exprimer sa forfaiture.Avoir les dents qui rouillent [avwar lé dâ ki ruj]
[avwar lé dâ ki ruj] (loc. fer. FAIM.)
Tandis que les canons de la beauté ne faisaient pas dans la sylphide mais plutôt dans l’abondance – les maîtres couchant à qui mieux mieux sur la toile des Vénus callipyges alanguies – l’assiette sans gras et le tout cuit vapeur étaient si effrayants que le fait de ne pouvoir suffisamment manger possédait une incongrue expression surannée.Habiter du côté de Notre-Seigneur [abité dy koté de nòtr-sèNër]
[abité dy koté de nòtr-sèNër] (loc. loc. 6e)
Tandis que le SMS Titanic sombrait dans la nuit du 14 au 15 avril 1912, les huit musiciens de son orchestre ne lâchaient pas l’affaire.
Faire des Zanzis [fèr dé zâzi]
[fèr dé zâzi] (loc. lud. DÉ.)
Funguvisiwa ya Zanzibar en swahili, Zanzibar en français, « Ô archipel mystérieux, îles aux épices et au commerce de bois d’ébène¹, mythique sultanat de l’océan Indien », pourrait déclamer le poète du Balto qui n’a pourtant jamais mis les pieds à Stone Town.
Faire patatrot sur le grand trimard [fèr patatro syr le ɡrâ trimar]
[fèr patatro syr le ɡrâ trimar] (loc. fatal. MUR.)
La vie n’étant pas un long fleuve tranquille comme le veut l’adage populaire, il lui arrive de cahoter, de brinquebaler, d’aller de mal en pis, voire de foncer droit dans le mur.Prendre le coup de l’étrier [prâdr le ku de létrijé]
[prâdr le ku de létrijé] (loc. alcool. CHEV.)
Entre boire et conduire il n’a pas toujours fallu choisir.
Avoir le taf au fignoton [avwar le taf o fiNòtô]
[avwar le taf o fiNòtô] (loc. fray. TROUIL.)
Alors qu’elle s’adresse avant tout au cerveau et à ses parties les plus primitives, la peur cherche le plus souvent son expression dans une utilisation de zones moins nobles du corps humain.
Lécher de la groseille de zouave [léSé de la ɡrozèj de zwav]
[léSé de la ɡrozèj de zwav] (loc. milit. ALCOO.)
Cela pourrait passer pour une forme de concupiscence de la chair attisée par l’uniforme de l’infanterie légère de l’Armée d’Afrique (car l’on sait tout le pouvoir sur les sens que portent le galon et l’épaulette).