[ne ply avwar de Saplyr o Zâbòno] (expr. moq. CAPILL.)
L‘héritage gaulois qui marque la langue française ne s’est pas exprimé uniquement dans les chansons à boire ou l’ancestrale crainte que le ciel ne nous tombe un jour sur la tête.
L‘héritage gaulois qui marque la langue française ne s’est pas exprimé uniquement dans les chansons à boire ou l’ancestrale crainte que le ciel ne nous tombe un jour sur la tête.
Si le charme enjôleur des ingénues provinciales prêtes à croire le moindre coureur de prétentaine qui leur propose la botte n’est plus à dire, l’attitude plus brut de pomme de ceux qui par exemple habitent dans le Loir-et-Cher (ces gens là ne font pas de manière) nécessite une expression travaillée en finesse pour donner sa pleine mesure.
Outre la vie, l’amour, l’argent, les amis et les roses qui demeureront jusqu’à la fin des temps les mystères les plus insondables de l’humanité, s’est adjoint à ce quintette métaphysique étudié par les plus grands¹ une petite pièce de coton peigné, de lin ou de fil d’Écosse bien énigmatique elle aussi : la chaussette masculine.
C‘est en laissant penser qu’elle enfonçait des portes ouvertes que la langue surannée s’est construite, cachant ainsi à ceux qui n’étaient pas destinés à la parler le sens de ses expressions.
C‘est certainement parce que l’on doit aux îliens Grands-Bretons une partie de l’expression étudiée en cette définition qu’elle charrie à la fois respect et once de dédain.
C‘est peu de dire que les esprits contrepèteurs s’en sont donné à cœur joie avec cette expression.
(NDLR : vous avez quinze secondes pour comprendre la contrepèterie du titre et on reprend le cours de la définition).
Veston, pantalon et gilet constituent le costume trois pièces, complet masculin d’une seule et même étoffe qu’Édouard VII fut le premier à porter en 1855.
Après l’invention du football (Cambridge, 1848) et avant la création des voitures les plus fabuleuses, c’est là l’une des trois raisons d’apprécier la Perfide Albion¹.
Le propos se veut rassurant, bienveillant, bien que pétri d’une contradiction que seuls les enfants ou les naïfs ne détectent pas. La langue surannée est ainsi zigzagante, dézinguant le zigue qu’elle entendait chaperonner.
Entre Front Populaire, affaire Stavisky, ligues d’extrême droite et crise économique, les années 30 qui succèdent aux années folles (Joséphine Baker, La Closerie des Lilas, Montparnasse, Montmartre…) vont faire monter la pression.
Parmi les attitudes relax qui posent leur homme des années surannées, il en est une qui s’exerce plus particulièrement en zone et tenue de baignade.
À la plage comme à la piscine, on admirera la formidable voire insolente aisance du rodomont de service en précisant, admiratif, qu’il a le peigne dans le maillot de bain.